les errants
Les « errants »
Entends gitan, dessus la plaine
Le cri blessé du cormoran.
Pleurez violons, pleurez sa peine,
Le bel oiseau gît dans son sang
Il a franchi tant de légendes
De l’est à l’ouest venu souvent,
Il s’est perdu parmi nos landes,
Le cormoran, ce fils du vent.
Pleurez violons, pleurez gitans,
La route au rêve se déchire,
Comme une chaîne qui se tend,
La liberté un jour expire.
Il a franchi tant de frontières,
De son aile, défié le vent,
Il s’est brisé à nos barrières
Et l’oiseleur l’a pris au Temps.
@clorinda (7 septembre 2010)