Un amour
Un amour qui se perd comme nuées au vent
Et qu’on cherche sur terre et qu’on cherche souvent,
C’est le tien c’est le mien, c’est celui qui nous hante
Le jour et la nuit, que l’on pleure ou l’on chante.
Un amour qui fleurit, léger comme un frisson
Et se mêle à nos pas et parsème nos vies,
C’est le tien c’est le mien, c’est l’étrange saison
Du bonheur qui frémit, de la peur qu’on oublie.
Un amour insolent qui nous rendra coupables
D’oublier le présent, de boire sans remords
La sève de ce vin qu’on ne sert pas à table
Et qui brûle le corps et qui nous brûle encor.
Un amour interdit, au parfum de mystère,
Qui ne dit pas son nom et que tu voudrais taire,
C’est le tien, c’est le mien, c’est celui qui saura
Etinceler toujours quand la vie s’en ira.
@ clorinda