Il est venu
Il est venu
Il est venu comme passe le vent d'été
Quand il caresse la cime des grands sapins
Et qu'on ne le voit pas. Il est venu secret
Au détour de ma route et a saisi ma main.
J'aurais dû le repousser et fuir sa caresse,
Détourner mon regard de ses yeux de diamants,
Mais au feu de l'amour qui pourtant vous blesse
Tout être face au bonheur succombe, impuissant.
Il est venu du plus profond de mes attentes
Au cœur de mes nuits comme une flamme errante
Qui s'en vient ravager notre furtif bonheur,
Il a brûlé mon corps et dévasté mon cœur.
J'aurais dû fermer la porte de mes espoirs,
Celle qui bat toujours même aux vents de l'hiver,
J'aurais dû m'enfuir dans la tiédeur du soir,
Hélas je l'aimais trop et je n'ai su le faire.
@clorinda