Impossible amour.
Impossible amour.
Nous aurions un automne beau comme un printemps
Et je serais la terre et vous seriez le vent
Qui souffle de la mer pour repousser les nuages
Ensemence les prés jusqu’au bord des rivages.
Nous aurions un jardin grand comme l’univers
Qui ne connaîtrait ni barrières, ni frontières,
Du couchant au levant, je serais votre étoile
Et vous seriez mon astre au-delà de la toile.
Nous aurions un pays au profond de ces mots
Que nos lèvres murmurent au bord du silence,
Un pays délivré de la peur et des maux
Qui se tissent, quand l’esprit se perd en errance.
Mais votre route et la mienne n’ont pas d’issue :
Au mur de l’interdit elles viennent se briser
Et quand nos cœurs s’appellent, leur cri dans la nue
Se perd. Le Temps qui passe vient les effacer.
@clorinda