A toi l’ami « aux semelles de vent » et à tous les amoureux de la nature
A toi l’ami « aux semelles de vent » et à tous les amoureux de la nature
Es-tu venu du bout du temps
Sur des chemins chargés de rêves
Pourquoi j’entends parfois ton chant
Quand le soleil des nuées se lève ?
Du nord au sud tes pas parcourent
Tant de sentiers, que je ne sais
Si ton domaine est le séjour
Que seul le cormoran connaît.
Lorsque la dune au vent s’incline
Et que le ciel vient à pleurer,
Ton pas s’arrête à la colline
Et tu regardes la nuit tomber.
Mais vers la mer toujours tu vas
Elle t’a vu naître et te désire,
Les monts d’Arrée déjà sont là
Tes pas te mènent vers l’avenir.
O voyageur, ami lointain
Dis moi le secret de ces terres
Où l’horizon n’est qu’un chemin
Où l’on ignore les frontières.
@clorinda.
J’ai trouvé que ce qualificatif attribué à Rimbaud convient à tous ceux qui concilient marche et poésie