Au grand Jacques
Tu fis sortir des mots des chevaux en colère,
Un étrange mirage où se perdait la mer,
Tu fis naître le Temps, pour qu'il nous soit présent
Aux ailes des moulins où se blesse le vent.
Tu dessinas l'amour au détour d'un chemin
Où les femmes pleuraient leurs rêves interdits,
Et pour pouvoir tenir Mathilde par la main,
Tu fis voler du feu, au milieu de tes nuits.
Tu paras la douleur qui sortit de ton être
D'un sourire insolent, avant de disparaître.
Dans la brume lointaine où le plat Pays pleure,
Tu semas tant de rêves, au fond de nos coeurs.