Sète
Sète
Lorsque la mer l'enserre et que le Temps s'étend
Entre ciel et terre, au bord de son étang,
Elle se dresse, toute fière, au souffle du vent,
Le nuage s'étire et la sème d'argent.
Les barques caressées par un souffle railleur
Nous disent que Brassens n'est pas dans un ailleurs,
Sa guitare est légère au pied du Mont Saint Clair,
Il attend dans le vent Margoton la bergère.
Les chats, dans leur regard, ont l'or de ce soleil
Qui caresse le port quand le bateau sommeille
Et quand ils s'étirent, en un calme soupir,
Une musique passe en étrange souvenir ;
Les poètes tissèrent de leurs mots ce rivage
Et dans le cimetière que caresse la mer,
Ils sont toujours présents et leurs mots sont offerts
Au passant qui les aime et cherche leur sillage.
@clorinda Sète le 26 avril 2012.