Partage ton errance

palerme

 Palerme

 

L’horizon qui s’étire

En une ligne bleue

Se dévide et soupire

Sous la voûte des cieux.


Le ciel a des grâces légères

Qui laisse l’âme dériver

Dans un monde où le mystère

Des nuages s’est argenté


Quand la mer s’offre au vent

Sous cette brume blême,

J’entends parler le Temps

Tout au fond de moi même.


Sur l’éperon toujours dressé

Du rocher qui s’indiffère,

Les Normands y ont tracé

Leur passage dans la pierre,


Et le soir, en son sang, teinte

Cette terre aux rochers nus

Que des hommes ont parcouru

Et qui garde leur empreinte.


Loin du Temps qui se referme

Le passé renaît toujours,

Comme du cœur renaît l’amour

Quand le vent pleure sur Palerme.


@clorinda le 15/06/2005

 




12/01/2008
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