Partage ton errance

Les portes

Les portes.

 

 

 

Les portes de la nuit se ferment sur le cœur

Quand l’amour se dissout comme passent les fleurs,

On cherche à les ouvrir avec nos pauvres cris,

Mais notre voix se heurte à l’écho qui s’enfuit.

 

 

Les portes de l’espoir battent au vent d’hiver

Et leur son comme glas a un goût d’éphémère,

Elles auraient pu pourtant attendre encore un peu

Et nous laisser rêver au bonheur d’être deux.

 

 

Les portes du chagrin se vêtent alors de songes

Qui voudraient tant fleurir et qui pourtant nous rongent,

Le passé blessé  est une hydre renaissante :

Le souvenir perdure et toujours il nous hante.

 

 

Les portes de l’amour qu’on croyait éternel

Hurlent sous le vent d’hiver qui les démantèle,

Mais  notre main  pourtant tâtonne dans le noir  

Pour les ouvrir encor vers un dernier espoir.

 

 

 

@clorinda le 11 décembre 2013



11/12/2013
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