infimes bonheurs
Infimes bonheurs.
Pour un peu de soleil, au coeur d'une saison,
Qui viendrait caresser la dernière moisson,
Pour un souffle d'été frémissant de senteur,
Notre corps s'abandonne à la tendre tiédeur.
Il oublie le présent et le temps qui nous blesse,
Le bruit de l'orage qui pourtant nous menace,
Il fait naître en nos cœurs la suave promesse
De l'instant qui s'arrête et au bonheur s'enlace.
Pour un sourire sur une lèvre posé,
Léger comme une étoile à la face des cieux,
Sourire de l'inconnu ou de l'être aimé,
Peu importe, le bonheur jaillit, silencieux.
Le cœur se fait jardin, ensemence le rêve
L'espérance naît comme un sarment qui se lève,
La main déjà se tend pour pouvoir retenir
Celui qui s'est donné en un simple sourire.
@clorinda le 1 aout.
Bonjour amis poètes, je suis retour et je vous adresse ce sourire mais hélas pas de soleil !