automne
Automne se dévêt lentement
Derrière les fenêtres du Temps.
Tombe sur le sol encor vert
Son collier de bogues ouvert,
Tombe sous les hêtres rêveurs
Quelques faînes loin de son coeur.
Tombe face au soir flamboyant
Sa robe perlée d'or et de sang.
Automne se dévêt dans la nue
Et mon âme tremble éperdue:
A qui livres-tu donc ton corps
Automne, dis moi, est ce à la Mort?
@clorinda octobre 2007