Vous êtes venu...
Vous êtes venu…
Non, vous n’êtes pas venu sur un cheval blanc,
Voyageur de l’ailleurs, à mes pas arrêté,
Juste avec vos mots et votre rire éclatant,
Vous avez, d’étoiles, mon silence parsemé.
Vous n’avez pas brisé le miroir de nos vers
Qui tant et tant se reflètent en leur parcours,
Comme les aulnes fiers au bord de la rivière,
Qui défieront l’oubli pour graver le toujours.
Non, vous n’avez pas d’une forêt mystérieuse
Ecarté les buissons de votre glaive d’or,
Il n’était point de barrière malencontreuse
Qu’il vous faille briser pour trouver mon accord.
Vous êtes venu, vous que je n’espérais plus,
Pourtant à mon cœur secrètement retenu,
Du fond de l’horizon, comme vient l’ouragan,
Mon prince, nous lier jusqu’à l’Infiniment.
@clorinda. le 12 mars 2011