A bientôt, amis Poètes.
Il vient, enfin, le temps des cerisiers en fleurs,
Des tendres rameaux verts qui réjouissent le cœur,
Et ma plume, elle aussi, vers le soleil se tend
Pour aller dans le sud cueillir ce doux printemps.
Je pars, chers poètes, mais point ne vous oublie
J'emporte dans mon sac vos rêves et vos rimes,
Les pétales de lys que votre main publie
Et les étoiles d'or que votre cœur imprime.
Je reviendrai bientôt pour unir à vos vers
Ceux que la fantaisie et le rêve m'inspirent,
Nous tisserons la toile de tant de lumière
Que l'été sera là et ne saura partir.
Amis poètes, je vous dis "au revoir" mais je vous retrouverai dans une quinzaine de jours avec beaucoup de bonheur.
Clorinda.