Partage ton errance

Nos mères

 

Nos mères.

 

 

Le poids de leur passé leur tient lieu de présent

Et si leur regard glisse au delà de la terre,

C’est qu’elles vivent déjà  loin de notre sphère,

Sur une nuée  où flottent leurs cheveux blancs,

 

Nos mères.

 

 

Des rides sur leur front ont gravé leur mystère,

Comme on grave son nom sur la stèle de pierre,

Et des larmes d’argent font trembler leurs paupières

Quand elles voient leurs enfants, sur un flot de lumière.

 

Nos mères.

 

 

De la vie qui s’éloigne, elles  arrêtent  le cours

Pour rêver le rire de leur unique Amour,

Et l’archer, sous leurs doigts, vibre encor un instant

Quand leur jeunesse renaît, du sort triomphant.

 

Nos mamans.

 

 

J’avais écrit  en partie ce poème en 2005 en  pensant à ma  chère Maman  et je le  dédie  à tous ceux qui ont encore le bonheur d’avoir  leur mère et aussi à tous ceux qui ont eu le malheur de la perdre.

 

Clorinda.



24/05/2014
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