Partage ton errance

l'angoisse

L’angoisse

 

 Elle est venue sans prévenir

Comme mendiante à ma fenêtre

Et elle m’a dit : «  il faut venir ».

S’est emparée lors de mon être.

 

Elle était nue sous son étole

Et je ne  pouvais la saisir

Elle tenait en sa main la fiole

Qui anéantit le plaisir.

 

Mes doigts glissaient sur sa peau claire

Comme le vent sur les roseaux,

Mes cris se perdaient dans l’éther

Et ma  peur hurlait à l’écho.

 

Elle ne montrait pas son regard

Et je la croyais très âgée,

Mais sa bouche,  rouge de fard,

Sur ma  bouche s’était posée ;

 

Elle entrait comme le vampire

Au plus profond de mon espoir,

Elle y semait grand son empire

Serrait mon corps de ses doigts noirs.

 

J’ai dit ton nom dans un soupir,  

Ton nom aimé,  mon troubadour,

Alors l’Angoisse se déchire

Laissant la place à ton Amour.

 

@clorinda



18/02/2013
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