Partage ton errance

Il est venu

 

 

Il est  venu

 

Il est venu comme passe le vent d'été

Quand il caresse la cime des grands sapins

Et qu'on ne le voit pas. Il est venu  secret

Au détour de ma route et a saisi ma main.

 

J'aurais dû le repousser et fuir sa caresse,

Détourner mon regard de ses yeux de diamants,

Mais au feu de l'amour qui pourtant vous blesse

Tout être face au  bonheur succombe, impuissant.

 

Il est venu du plus profond de mes attentes

Au cœur de mes nuits comme une flamme errante

Qui s'en vient ravager notre furtif bonheur,

Il a brûlé mon corps et dévasté mon cœur.

 

J'aurais dû fermer la porte de mes espoirs,

Celle qui bat toujours même aux vents de l'hiver,

J'aurais dû m'enfuir dans la tiédeur du soir,

Hélas je l'aimais trop  et je n'ai su le faire.

 

                                                                                                @clorinda

 



18/09/2012
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