Partage ton errance

Au grand Jacques

 

 

Tu fis sortir des mots des chevaux en colère,

Un étrange mirage où se perdait la mer,

Tu fis naître le Temps, pour qu'il nous soit présent

Aux ailes des moulins où se blesse le vent.

 

 

Tu dessinas l'amour au détour d'un chemin

Où les femmes  pleuraient leurs rêves interdits,

Et pour pouvoir tenir Mathilde par la main,

Tu fis voler du feu, au milieu de tes nuits.

 

 

Tu paras la douleur qui sortit de ton être

D'un sourire insolent, avant de disparaître.

Dans la brume lointaine où le plat Pays pleure,

Tu semas  tant de rêves, au fond de nos coeurs.

 

 

                                                                                          @clorinda



05/09/2011
6 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 11 autres membres